Panorama

Vivre la Seppac par le Père Jean-Jacques Guillemot sj

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Vivre une SEPPAC à NDA …

 

           Se retirer quelques jours dans un centre spirituel pour prier, ce n’est pas toujours possible, et ce n’est pas possible pour tout le monde …
«  La semaine paroissiale de prière accompagnée » est une manière de faire retraite, au milieu de ses occupations quotidiennes. Il s’agit d’une vraie retraite qui se déroule dans la vie. Invité à prier la Parole de Dieu, à partir de textes de l’Écriture, le retraitant s’engage à 20’ ou une demi-heure de prière personnelle et à une demi-heure d’accompagnement spirituel par jour.

C’est la première fois que je participais à une SEPPAC – comme accompagnateur et chargé de « superviser ».
Je soulignerai deux aspects de cette semaine, qui ont aidé à ce qu’elle se déroule de manière fluide :
la logistique mise en place et la réunion quotidienne des accompagnateurs.

Tout d’abord, la répartition des accompagnements est le fruit d’un travail minutieux qui doit tenir compte des disponibilités de chacun en après-midi et/ou soirée. Et puis, l’engagement de la paroisse se fait à travers la mobilisation d’une équipe d’accueil, orientant dans le temps et l’espace retraitants
et accompagnateurs, gérant l’imprévu de dernière minute … Pas moins de 17 personnes de la paroisse, auxquelles il faut ajouter 5 personnes chargées des « repas du soir », ont été présentes, et disponibles. La SEPPAC de Notre Dame des Anges, c’est donc une quarantaine de retraitants, une quinzaine d’accompagnateurs et vingt-deux personnes « en service » …

Chaque jour, en soirée durant une heure, se réunissait le « corps » des accompagnateurs. Un temps de « partage-écoute » des découvertes, des questions aussi … Comment être attentif au respect du cadre proposé de la prière, à la manière de vivre le temps de prière par l’accompagné … Rappel de la règle de la confidentialité. Comment se préparer à mieux vivre le sacrement de réconciliation ….

«  Le Seigneur s’est introduit dans ma maison et Il s’est assis : comme il fait bon chez toi !
Je travaillais, je ne l’avais pas vu entrer. Alors j’ai posé mon ouvrage et je me suis assise près de Lui.
Et j’ai regardé avec Lui l’éclat du jour ».
Colette Nys-Mazure

Jean Jacques Guillemot sj