14ème dimanche du temps ordinaire – Année C – 6 juillet 2025
14ème dimanche du temps ordinaire – Année C – 6 juillet 2025
Lectures : Is 66, 10-14c Ps 65 Ga 6,14-18 Lc 10,1-12.17-20
Le Christ nous invite à prier pour les vocations : « priez pour que le maître de la moisson envoie des ouvriers à sa moisson ».
On pense bien sûr vocation sacerdotale ou religieuse. L’Eglise a besoin de pasteurs, de moines, de moniales, plus que jamais… Mais elle a tout autant besoin d’hommes et de femmes, mariés ou non, qui prennent au sérieux l’engagement de leur baptême… Le mot vocation est à prendre au sens large. Nous avons tous une vocation, un lieu d’excellence où Dieu nous attend, nous espère ! L’engagement dans le mariage, dans la paternité ou la maternité, dans le choix d’une profession plutôt qu’une autre, les services rendus dans une association, une paroisse, un mouvement d’Eglise ou un parti politique, sont autant de façons de répondre à l’appel de Dieu.
En nous invitant à prier pour les vocations, le Christ nous invite à prier les uns pour les autres, à nous encourager mutuellement, à nous soutenir pour permette à chacun d’aller jusqu’au bout de lui-même. Et il précise des moyens privilégiés pour cela : la pauvreté, l’humilité, le soin des malades, la transmission de la paix, la disponibilité.
Ce sont bien les moyens que lui-même s’est donnés, l’humilité, la douceur, le pardon… Jésus n’a pas fait de longs discours, il a montré le chemin du service, de l’écoute, de l’attention aux plus petits, aux plus éprouvés.
Je ne peux pas ne pas évoquer ici le souvenir du Père Joseph Lacretelle, ce compagnon jésuite, décédé lundi dernier, et qui a servi humblement à Notre Dame des Anges de longues années jusqu’en septembre 2023. Sa discrétion, son humeur toujours égale, son attention à tous ont marqué beaucoup d’entre vous ! Je crois que lui a vraiment pris au sérieux les recommandations du Christ Jésus. C’était tout le contraire d’un puissant, d’un chef, d’un meneur ! Et pourtant quel rayonnement, quel ami précieux pour beaucoup ! Je crois qu’aujourd’hui il peut reposer en paix, auprès de son Maître et Seigneur !
Alors, si vous le voulez bien, pendant quelques minutes de silence et de recueillement, demandons au Seigneur qu’il appelle de nombreux hommes et femmes comme lui au service de la moisson, des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, ouverts au monde, capables d’établir des ponts au lieu de murs, ces hommes de paix dont le monde a tant besoin.
Georges et l’équipe liturgique Saint Ignace