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Le Pape François nous aide à réfléchir au sens du Carême

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Le carême a commencé : un temps de jeûne, de prière et d’aumône pour cheminer vers la Semaine Sainte.
Le Pape François propose aux chrétiens du monde entier une réflexion en dix points  pour les aider à entrer dans le sens de ces quarante jours.

Nous vous en transmettrons deux par semaine qui pourront, si vous le souhaitez,  jalonner votre propre marche :

9. Notre voyage de retour à Dieu est possible seulement parce que son voyage aller vers nous a eu lieu. Autrement il n’aurait pas été possible. Avant que nous n’allions à lui, lui est descendu vers nous.
10. Le Père qui nous appelle à revenir est Celui qui sort de la maison pour venir nous rechercher ; le Seigneur qui nous guérit est Celui qui s’est laissé blesser en croix ; l’Esprit qui nous fait changer de vie est Celui qui souffle avec force et douceur sur notre poussière.

1. Le Carême est un temps pour croire, c’est-à-dire pour recevoir Dieu dans notre vie et pour le laisser y « établir sa demeure » en nous (cf. Jn 14, 23).

2. Le jeûne, vécu comme expérience du manque, conduit ceux et celles qui le vivent dans la simplicité du cœur à redécouvrir le don de Dieu et à comprendre notre réalité de créatures à son image et ressemblance qui trouvent en lui leur accomplissement.

3. Vivre un Carême d’espérance, c’est percevoir que nous sommes, en Jésus-Christ, les témoins d’un temps nouveau, dans lequel Dieu veut « faire toutes choses nouvelles » (cf. Ap 21, 1-6).

4. Dans la vie nous aurons toujours des choses à faire et nous aurons de bonnes excuses pour ne pas renoncer à ces choses à faire, mais, frères et sœurs, aujourd’hui c’est le temps de revenir à Dieu.

5. Le Carême est un voyage qui implique toute notre vie, tout notre être. C’est le temps pour vérifier les chemins que nous sommes en train de parcourir, pour retrouver la voie qui nous ramène à la maison, pour redécouvrir le lien fondamental avec Dieu, de qui dépend toute chose.
6. Le voyage de retour à Dieu est entravé par nos attachements malsains, il est retenu par les liens séduisants des vices, par les fausses sécurités de l’argent et du paraître, par la lamentation d’être victime, qui paralyse. Pour marcher, il faut démasquer ces illusions.

7. Le Carême est une descente humble au-dedans de nous-mêmes et vers les autres.

8. La cendre sur la tête nous rappelle que nous sommes poussière et que nous retournerons en poussière. Mais sur notre poussière, Dieu a soufflé son Esprit de vie.