Boîte à idées solidaires

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Plusieurs villes de France ont repris le concept des « boîtes solidaires », cette fois, en faveur des étudiants qui, pour beaucoup, souffrent cruellement de la crise sanitaire (Cf. Ci-dessous)

A Bordeaux, c’est l’Entraide protestante (le Diaconat) qui a lancé cette nouvelle initiative. Jusqu’au 15 mars, cette association propose à ceux qui le souhaitent de venir déposer une boîte cadeau dans onze points de collecte indiqués sur sa page Facebook :

https://www.facebook.com/diaconatdebordeaux/posts/4080512228648610

Les boîtes doivent être de la taille d’une boîte à chaussures, non fermées (pour vérification du contenu) et avec l’indication de la destination Femme (F), Homme (H) ou les deux (M).

Pour remplir vos boîtes, voici les besoins actuels des étudiants aux quels vous pouvez répondre : denrées alimentaires non périssables, produits d’hygiène (dont des protections périodiques) et de beauté, un divertissement et/ou des fournitures scolaires (feuilles blanches pour imprimante, blanc correcteur, stylos, feutres et surligneurs etc.). A noter qu’il peut être utile de préciser si les denrées alimentaires relèvent d’un régime sans porc, végétarien, sans gluten, ou sans restriction particulière afin de bien cibler les destinataires.

Et pourquoi pas ajouter des contacts qui peuvent leur être utiles pour un soutien, une recherche de stage, un emploi saisonnier. Enfin, vous pouvez indiquer votre n° tél si vous souhaitez mettre à disposition d’un ou d’une étudiante un espace de travail à votre domicile ou encore votre lave-linge voire votre cuisine.

Impact de la crise sanitaire sur les conditions de vie des étudiants[1]

Étudiants étrangers : « les grands perdants » de la crise sanitaire

  • 70% des étudiants étrangers déclarent avoir rencontré de graves difficultés financières pendant le confinement contre 27% des étudiants français. Pour nombre d’entre eux, l’impossibilité de pouvoir rentrer dans leur famille a été un véritable défi psychologique.

Un confinement très dur psychologiquement

  • 31% d’entre eux ont déclaré être en détresse psychologique et 10% des étudiants confinés ont déclaré avoir bu de l’alcool tous les jours.

Une inégalité face aux études accentuée par la crise

  • 39% des étudiants ont déclaré ne pas disposer d’une bonne connexion internet ou d’un environnement suffisamment calme pour travailler. Au total, c’est un étudiant sur deux qui a déclaré avoir rencontré des difficultés matérielles.

Une incidence sur leurs revenus

  • La perte ou la diminution d’une activité salariée a concerné 58% des étudiants, ce qui a eu un impact direct sur leur budget alimentation.

[1] Source : Enquête réalisée par l’Observatoire national de la vie quotidienne, du 26 juin au 8 juillet 2020