Histoire de la paroisse Notre Dame des Anges
La première église Notre-Dame des Anges date du XIXème siècle lorsque le curé de Sainte-Eulalie voulut édifier une chapelle de secours afin de faciliter l’accès aux offices religieux pour les fidèles éloignés de l’église paroissiale. Elle fut inaugurée le 23 juillet 1870.
A partir de 1872, les franciscains construisent un couvent autour de la chapelle, qu’ils rachètent par la suite au curé de Sainte-Eulalie. Elle devient alors leur église conventuelle tout en restant « chapelle de secours » pour la paroisse Sainte-Eulalie.
En janvier 1926, le cardinal Andrieu octroie “in perpetuum” la paroisse Notre-Dame des Anges aux franciscains. Une série de travaux d’extension et d’embellissement vont avoir lieu entre 1928 et 1958 pour permettre d’accueillir au mieux les paroissiens.
En 1996, les franciscains quittent Notre-Dame des Anges, le diocèse devenant alors propriétaire de l’ensemble du bâti : église et bâtiments adjacents.
En 2002, l’église est confiée aux jésuites par le diocèse. Une réflexion est entamée sur l’aménagement de l’église et des bâtiments adjacents. Celle-ci se conclut par la création du Centre Nazareth, inauguré le 15 mai 2009, qui regroupe la Pastorale des Jeunes et celle des handicapés, ainsi que les services du Catéchuménat et des vocations. Les travaux ont été pris en charge par le diocèse.
L’église, quant à elle, a entamé une cure de jouvence en février 2010, suite à l’adoption définitive du projet de réaménagement, et au lancement d’une souscription auprès des paroissiens qui viendra compléter la dotation des chantiers diocésains.
Ces travaux ont porté d’une part sur la réfection du gros-œuvre − mise aux normes générale (électricité, accès et issues de secours), percement des murs fermant les bas-côtés, peinture, chauffage, sol − et d’autre part sur l’aménagement de l’espace pour favoriser une liturgie plus vivante.
La nouvelle disposition est originale : l’autel de pierre, dressé sur une vaste estrade permettant à plusieurs prêtres de concélébrer, a été rapproché du centre de l’édifice ; un baptistère a été creusé dans l’allée centrale entre l’autel et l’entrée de l’église, rendant possibles les baptêmes par semi-immersion et invitant les fidèles à se remémorer leur propre promesse de baptême lors de chaque procession de communion.
L’église a été ré-ouverte en septembre 2010, et le 13 mars 2011 Mgr Ricard a procédé à la bénédiction du baptistère et à la consécration de l’autel lors de la célébration inaugurale.
En septembre 2013, il a été procédé à l’installation de la croix glorieuse. Faite de verre et de métal, suspendue en arrière de l’autel, elle vient prolonger la perspective ouverte par le « fil de la croix », ligne de bois continue, qui part de la porte d’entrée, passe par le baptistère, puis l’autel et se poursuit jusqu’au fond de l’église.